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Communiqué de presse : infirmières/iers puéricultrices /teurs (IPDE) rassurent les Députés de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale sur la vaccination pédiatrique

Paris, le 22 juin 2021 – Le 4 mai 2020, par communiqué, l’ANPDE répondait déjà aux inquiétudes formalisées par La Haute Autorité de santé, l’Académie de Médecine et Santé Publique France sur la diminution significative de couverture vaccinale des enfants durant la période de confinement national.  Aujourd’hui, c’est au tour des Députés et notamment de la Commission des Affaires Sociales de relancer la dynamique objectivée d’atteindre un taux de couverture vaccinale de 95 %. 

Les IPDE, une solution pragmatique et réaliste

Pour répondre à cette problématique, les Députés préconisent de reprendre au plus vite les travaux de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur "l’extension des compétences vaccinales des professionnels de santé, et notamment des sages-femmes". 

Si L’ANPDE se félicite de cette volonté de garantir la couverture vaccinale, elle regrette amèrement que les puéricultrices n’aient pas été identifiées pour ce projet.  Elle rappelle encore une fois que la solution réside également dans le savoir-faire des IPDE. En outre, l’ANPDE précise que les IPDE possèdent toutes les compétences permettant de réaliser les actes vaccinaux, et ainsi venir en renfort des médecins pour réguler plus efficacement ces retards.  

L’expérience de la crise

Les IPDE sont actuellement mobilisées dans le cadre de la vaccination pour lutter contre la pandémie. « Suite à une évaluation de l’état de santé de l’enfant permettant de repérer les situations de contres indications, il est grand temps de donner l’accès aux enfants de 0 à 18 ans à la vaccination avec une prise en charge de la douleur » précise Brigitte Prévost-Meslet, Présidente de l’ANPDE.

Un double objectif 

La vaccination réalisée par les IPDE sert un double objectif selon l’ANPDE qui voit dans cette démarche, l’atteinte de l’objectif des 95%. Elle permet également, pour la puéricultrice une rencontre avec l’enfant et sa famille. Ce premier contact permet très souvent d’établir un premier bilan de santé. 


Un enjeu de santé publique, un enjeu économique

Le recours aux compétences des infirmier(e)s puéricultrices(teurs) permet de réduire le temps d'attente pour la réalisation des vaccinations, d'apporter un soutien aux médecins, et de limiter le risque pour la population infantile d’une recrudescence de cas de rougeole et d’infections bactériennes.

Pourquoi aujourd’hui ne pas mettre toutes les chances du bon côté pour éviter toute nouvelle problématique sanitaire et enfin utiliser toutes les compétences disponibles. Une solution réitérée par l’ANPDE.


Brigitte Prévost Meslet -Présidente- ANPDE


Sébastien Devillers – Aurasi Communication

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