Réingénieries des spécialités : deux années de travail et puis quoi ?
COMMUNIQUE DE PRESSE
Réingénieries des spécialités
Deux années de travail et puis quoi ?
Paris, le 15 octobre 2018 – Les 21 et 30 mars 2017 reprenaient respectivement pour les infirmièr.e.s puéricultrices(teurs)* et de bloc opératoire diplômés d’Etat** les travaux portant sur la réingénierie de leur formation. Ces travaux s’inscrivaient dans le cadre de la mesure 13 de la Grande Conférence de Santé orchestrée par Manuels Valls et précisait « : Confier – à moyen terme – aux universités l’encadrement pédagogique des formations paramédicales ». Plus récemment, une mission interministérielle a d’ailleurs été confiée par Agnès Buzyn et Frédérique Vidal à Stéphane Le Bouler pour mener à bien cette intégration des formations en santé à l’université. (*IPDE, **IBODE)
Un cadrage interministériel pour le 8 avril 2017 selon la DGOS !
Les réingénieries, souhaitées par les professionnels, étaient attendues depuis près de 10 ans pour les IPDE et les IBODE et devaient permettre, à l’issue, une reconnaissance au grade Master pour les nouveaux diplômés et surtout une intégration à l’université. La Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) préconisait une mise en place opérationnelle pour la rentrée de septembre 2018. Pour mener à bien ces réingénieries, la DGOS avait diligenté un planning de travail avec les différents protagonistes et confiait alors prévoir un cadrage interministériel (Santé/Enseignement Supérieur) pour le 8 avril 2017.
L’ANPDE, l’UNAIBODE, l’AEEIBO et le CEEPAME ont depuis mars 2017 travaillé sous la directive de la DGOS à la réalisation de ces réingénieries. Cependant et malgré les sollicitations des professionnels de ces derniers mois, la DGOS est aux abonnés absents. Elle a été, en outre, dans l’incapacité de fournir des réponses et notamment de clarifier la problématique de la rentrée 2018, laissant ainsi les écoles et les étudiants dans l’interrogation. Les travaux initiés par la DGOS sont aujourd’hui à l’arrêt.
Lors du séminaire du 20 septembre 2018 organisé par le CEFIEC portant sur l’universitarisation des formations en santé, il a été précisé par Stéphane Le Bouler, en charge de la mission interministérielle, que les réingénieries telles que travaillées aujourd’hui par l’ANPDE, l’UNAIBODE, l’AEEIBO et le CEEPAME ne correspondaient pas au cadre universitaire ! Pourquoi la DGOS a-t-elle fait travailler les professionnels depuis deux ans sur des maquettes qui s’avéreront à terme obsolètes ? Pour calmer les esprits quant à la reprise des travaux souhaités par les associations ? Pour gagner du temps ?
La rapidité avec laquelle ont été mis en place la formation des Infirmier.e.s de Pratique Avancée, celle des futurs assistants médicaux ou encore le service sanitaire, interrogent quant aux priorités du gouvernement et notamment s’agissant des spécialités ! Mais la rapidité avec laquelle ont été mis en place ces dispositifs, associés aux travaux des professionnels doivent permettre des réingénieries opérationnelles rapidement.
Aujourd’hui, les professionnels articulent leurs travaux et maquettes selon les critères universitaires. Pour cela, elles souhaitent très rapidement pouvoir travailler avec l’Enseignement Supérieur et finaliser rapidement les réingénieries en cours.
Charles Eury -Président
ANPDE -06 46 84 81 75
Aline Dequidt-Martinez
AEEIBO – 06 22 13 25 45
Sébastien Devillers – Aurasi Communication
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