Communiqué de presse : l' ANPDE salue les premières conclusions du rapport de la commission des 1000 premiers jours

Rapport des 1000 premiers jours

Les infirmières puéricultrices (IPDE), un rôle majeur

Paris, le 18 septembre 2020 – L’ANPDE salue les premières conclusions du rapport de la commission des 1000 premiers jours et souhaite rappeler la place incontournable des infirmières puéricultrices diplômées d’état (IPDE) dans l’accompagnement des enfants et de leurs familles durant cette période déterminante pour l’avenir de l’enfant. L’ANPDE souligne le rôle majeur des IPDE durant ces 1000 premiers jours grâce à leurs actions préventives et à la qualité et sécurité des soins qu’elles prodiguent quotidiennement.

Création d’un entretien prénatal

IPDE Comme le rappelle les recommandations professionnelles du plan de préparation à la naissance et à la parentalité publiées par l’HAS en novembre 2005, « certains troubles de la relation pourraient être prévenus par une attention précoce portée à la femme enceinte… ». Il s’agirait alors, qu’en plus de l’entretien prénatal précoce réalisé par une sage-femme ou un gynécologue, une IPDE rencontre cette future mère ou le couple. Il serait possible d’échanger autour du choix d’allaitement, du vécu de grossesse, de la dynamique familiale, des ressources existantes mais aussi du futur nouveau-né et de ses compétences, de la signification des pleurs, du choix du matériel de puériculture… Autant d’éléments qui limiteraient les situations de stress en post-natal et permettraient de créer du lien avec une professionnelle ressource, toujours dans l’idée de sortir du cadre somatique et de repérer les difficultés liées à la parentalité.

Entretien post natal

L’ANPDE tient à souligner que les infirmières puéricultrices (IDPE) réalisent d’ores et déjà des visites à domicile post natales qui permettent d’accompagner et de soutenir les familles dans le processus de parentalité (soins/conseils), de repérer les situations de vulnérabilité, d’évaluer la santé et le développement de l’enfant, de dépister des pathologies ou un retard des acquisitions. L’IPDE oriente alors, le cas échéant vers les professionnels adaptés. Ces entretiens permettent en outre à l’IPDE de soutenir la mise en place du lien parents-enfant mais aussi de dépister précocement les troubles d’attachement et/ou de repérer les premiers signes de dépression post-natale nécessitant une prise en charge institutionnelle.

L’accompagnement et le soutien au choix d’allaitement des mères est une des compétences de l’IPDE lors de ces visites post-natales précoces. C’est alors qu’elle est particulièrement attentive à favoriser l’observation du nouveau-né, à permettre à la mère de décrypter les signaux de son nouveau-né et sa rythmicité, autant d’éléments qui renforceront les compétences parentales.

Les IPDE, par leur formation et leur expertise, répondent au modèle d'intervention à domicile préconisé par le rapport des 1000 jours. Il nous apparaît important d’identifier leur nombre sur le territoire et de renforcer les IPDE exerçant en service de PMI afin de répondre aux exigences de ce dispositif. D'autre part, un élargissement des cotations NGAP pour les IPDE libérales permettrait d'élargir l'offre de soins à l'ensemble des nouveau-nés et de leurs familles.

Référent parcours

Au-delà de l’Entretien Prénatal Précoce, le rapport pointe l’importance d’un accompagnement continu de la grossesse et suggère, pour garantir cet accompagnement, la création d’un « référent parcours ». Pour assurer la relation de confiance nécessaire entre les futurs parents et les professionnels de santé, il est précisé que le référent soit identifié au début de la grossesse. Les services de PMI reçoivent toutes les déclarations de grossesse, il serait alors possible de se positionner en ce sens. Le choix du professionnel référent devrait dans tous les cas revenir aux parents, tout au long du parcours de santé, en favorisant la pluridisciplinarité des acteurs professionnels.

L’IPDE – professionnel de santé référent

Dans le cadre de la prise en charge des enfants nés prématurément ou des nouveau-nés vulnérables, du soutien et de l’accompagnement des parents, les experts proposent que soit identifié un « professionnel de santé référent ».  Les compétences des IPDE permettent d’adapter la prise en charge aux besoins et à la rythmicité propre à chaque enfant et à sa famille. En effet, ses connaissances spécifiques entre autre sur l’hygiène, la diététique, le sommeil, le développement psychomoteur, les processus d’attachement permettent un réel accompagnement global dans le respect des traditions et des cultures de chacun. Ses connaissances sur les réseaux existants tels que la PMI, les services de périnatalité, les CAMSP, les LAEP, … lui permettent d’orienter la famille en fonction de leurs besoins.

Formation qualifiante

S’agissant de la création d’une nouvelle formation qualifiante du « visiteur de santé », l’ANPDE s’interroge quant à l’intérêt réel de celle-ci alors que nous préconisons depuis plusieurs années une valorisation et une évolution de l’existant à travers la réingénierie de la formation des IPDE. La profession IPDE est qualifiée, compétente et représentée en nombre suffisant pour assurer les missions auprès du nouveau-né et de l’enfant en alliant accompagnement auprès des parents, prévention et suivi de l’enfant. Seule une réglementation adéquate permettrait de déployer toutes les compétences de l’IPDE. De plus, la mise en place de pratique avancée IPDE permettrait également de développer l’offre de soins en collaboration avec les différents acteurs de santé.

www.anpde.asso.fr

Emilie RIA – Vice-Présidente- ANPDE

Sébastien Devillers – Aurasi Communication 06 63 43 89 24 sdevil@aurasicommunication.com

 A propos de l’ANPDE-Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice.

Estelle Ledon
Communiqué de presse: Charles Eury quitte la Présidence de l’ANPDE pour devenir Président du Collège des infirmièr(e)s puéricultrices(teurs)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Charles Eury quitte la Présidence de l’ANPDE pour devenir Président du Collège des infirmièr(e)s puéricultrices(teurs)

Paris, le 4 septembre 2020 – Après plus de trois années à la tête de l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômés et des Etudiants, Charles Eury met un terme à son mandat de Président pour prendre les rênes du tout nouveau CNP de la spécialité. L’élection du nouveau Président de l’ANPDE se tiendra lors du Conseil d’administration qui se déroulera à Lyon le 2 octobre 2020.  Emilie Ria est désormais la représentante légale de l’association en tant que vice-présidente.

Charles Eury devient ainsi président du”Collège des infirmièr(e)s puéricultrices(teurs)”.

L’instance réglementaire dont les missions précisées par l’article D4021-2 veille à :

- proposer les orientations prioritaires de développement professionnel continu pour la spécialité, participer à son contrôle et son évaluation.

- assurer une veille sur les initiatives de terrain et les besoins des professionnels en terme de formation continue. - apporter une contribution notamment en proposant des professionnels susceptibles d’être désignés en tant qu’experts.

- contribuer à analyser et à accompagner l’évolution des métiers et des compétences des professionnels de santé à travers notamment la définition de référentiels métiers et de recommandations professionnelles.

Aujourd’hui constitué de l’ANPDE (les professionnels et les étudiants), du CEEPAME (les écoles) et de la SoRIP (la société savante), Charles Eury précise vouloir réunir l’ensemble des organisations représentatives de la profession. L’objectif annoncé du nouveau Président est de travailler en toute indépendance pour faire évoluer la profession et sa place dans l’organisation de la santé en France, en lien avec le ministère, l’Ordre National des Infirmiers et le Conseil National des Universités.

Biographie A 29 ans, Charles Eury, infirmier puériculteur diplômé d’un Master 2 en promotion de la santé, a principalement exercé en tant que responsable d’établissement d’accueil du jeune enfant, et aujourd’hui comme chargé de projets en santé publique. Il a toujours œuvré pour la défense de la profession comme pour celle de l’enfant et sa famille.

Guest User
Communiqué de presse : Suite au positionnement de la SFN dans le cadre du Ségur de la Santé, l’ANPDE, CEEPAME et le CNP IPDE revendiquent la prise en compte des compétences et de l’expertise des IPDE

Face aux propositions publiées par la Société Française de Néonatalogie (SFN), l’ANPDE, le CEEPAME et le collège des infirmièr(e)s puéricultrices(teurs) indiquent que la création de nouveaux diplômes niant les compétences et l’expertise des puéricultrices serait intolérable.

Paris, le 29 juin 2020 – Dans le cadre du Ségur de la Santé lancé par le gouvernement, la Société Française de Néonatalogie (SFN) vient de publier ses « 14 propositions pour améliorer la santé des nouveau-nés ».  

La proposition de la SFN est une négation des compétences des puéricultrices.

Avec ces propositions, la SFN rappelle ainsi la place de la France en queue de peloton européen vis-à-vis de la mortalité néonatale. La majorité de ses propositions sont des mesures de bon sens que nous soutenons et qui avaient déjà pu être soumises au Ministère de la Santé durant les travaux de réforme du « décret périnatalité » - travaux en cours avant la crise sanitaire liée à la COVID-19. C’est notamment le cas d’une augmentation des ratios infirmiers dans les services, ou encore la surveillance épidémiologique des données de mortalité néonatale, aujourd’hui très en retard vis-à-vis des standards européens.

Cependant, la SFN a également émis des propositions concernant les professionnels infirmiers, et ce sans aucune concertation avec ces mêmes professionnels.

Elle propose ainsi :

  • La création d’un « corps de «Nurse practitioner» sur le modèle anglais ou canadien ou tout au moins […] 3 mois de formation et encadrement d’un nouveau professionnel avant son autonomisation »,

  • La « création de poste d’infirmières «développementaliste» de coordination avec formation reconnue ».

    L’ANPDE, le CEEPAME et le CNP IPDE rappellent que les « infirmières développementalistes » existent déjà en France, et possèdent une « formation reconnue» : il s’agit des infirmières puéricultrices, bénéficiant d’une spécialisation d’un an, accessible aux infirmiers et sages-femmes sur concours, et sanctionnée par un diplôme d’État. La connaissance fine du développement de l’enfant constitue le cœur de la formation et de la profession de Puéricultrice. Aussi, la proposition de la SFN ne tient aucunement compte de l’existant, et apparaît comme une négation des compétences acquises par les puéricultrices.

    D’autre part, la SFN propose la création d’un « corps de Nurse practitioner sur le modèle anglais » ou « tout au moins 3 mois de formation et encadrement ». 

  • Comment ces deux propositions pourraient-elles se substituer ? L’ANPDE se bat depuis 10 ans pour la réingénierie de sa formation, et depuis plusieurs années pour son articulation avec la pratique avancée telle qu’elle existe en France. La possibilité d’une formation proposant un parcours davantage hospitalier, pour renforcer son expertise dans des services comme la néonatalogie, a également été proposée, aussi bien au ministère qu’à la SFN. Ces propositions ont été rappelées lors des travaux de réforme du décret périnatalité. L’ANPDE a proposé, puisque aucune réponse n’est apportée sur le sujet de la réingénierie par le gouvernement, d’imposer un minimum de professionnels spécialisés dans les services de néonatalogie pour y renforcer la qualité et la sécurité des soins. La solution proposée par la SFN de 3 mois d’accompagnement à l’arrivée dans le service ne constitue en rien une garantie « d’autonomisation ». Elle est encore plus éloignée de la volonté d’avoir des professionnels disposant d’une formation diplômante spécifique aux besoins du nouveau-né et de sa famille.

    L’ANPDE, le CEEPAME et le CNP IPDE enjoignent la SFN à la rejoindre dans la volonté de réingénierie du diplôme pour une formation et une profession rénovée, répondant à l’évolution des besoins sur le terrain. Elle appelle le gouvernement à enfin entendre les revendications des puéricultrices, et à prendre en considération les plus de 22 000 puéricultrices diplômées en France. La création de nouveaux diplômes niant nos compétences et notre expertise serait intolérable. La mise en œuvre de mesure à minima telle que les « 3 mois de formation et encadrement », est une preuve flagrante que la qualité des soins pèse peu face aux exigences de rentabilité et de polyvalence auxquelles sont soumis l’ensemble des infirmiers.                                                                          

    Guylaine BABCHIA Présidente du CEEPAME  

    Patricia IUNG-FAIVRE Présidente CNP Infirmier(e)s Puéricultrices(teurs)

    Charles Eury Président   ANPDE  

Estelle Ledon
Appel à candidatures pour le Conseil d'Administration de l'ANPDE, Délégués Régionaux : Hauts de France, Midi-Pyrénées

Vous souhaitez participer à la vie de l’ANPDE, travailler sur les différents projets et défendre votre spécialité ?

L’ANPDE lance un nouvel appel à candidatures pour compléter son conseil d’administration.  2postes de Délégué Régional sont à pouvoir :

  • Le descriptif du poste de Délégué Régional. : ici

  • Les postes disponibles et modalités pour candidater : ici

  • Bulletin de candidature : ici

    Les candidatures sont à envoyer à : secretariat.general@anpde.asso.fr

    La secrétaire générale reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Postulez avant le 1er novembre 2020 !

 

Estelle Ledon
Communiqué de presse :l’ANPDE soutient et appelle à la mobilisation le 16 juin 2020

Paris, le 12 juin 2020 – Le 16 juin, le personnel soignant se mobilise à travers une journée d’action partout en France. Une journée de grève nationale qui doit faire date pour insuffler une dynamique nouvelle à notre gouvernement. Après 3 mois de crise et la mascarade du « Ségur de la santé », l’hôpital dit « stop » à un gouvernement qui, de nouveau, considère les soignants comme les inféodés d’un système pourtant à bout de souffle. 

 L’ANPDE appelle toutes les infirmières puéricultrices et infirmiers puériculteurs à s’unir et à se mobiliser pour suivre les rassemblements en région comme à Paris le 16 juin 2020. 

Depuis la première réunion du « Ségur de la santé » et face à l’exclusion des paramédicaux des groupes décisionnaires de l’avenir de notre système de santé, 28 organisations infirmières (dont l’ANPDE) se sont rassemblées sous le nom de « Duquesne de la santé » pour faire entendre leurs voix et leurs revendications.

Des revendications communes

  • L'augmentation de leur niveau d'autonomie et de responsabilité, avec notamment la reconnaissance et valorisation de la consultation infirmière, ainsi que la participation à la gouvernance ;

  • L’arrêt immédiat d'un système médico-centré pour l’adoption d’un système centré sur le patient ;

  • La revalorisation des niveaux de rémunération ;

  • L’amélioration significative des conditions de travail.

Des revendications spécifiques

  • Une revalorisation des grilles salariales des IPDE, au même titre que l'ensemble de la profession infirmière, et de l'ensemble des corps de métier qui permettent de faire fonctionner, sur le terrain, notre système de santé ;

  • L’amélioration des quotas de professionnels spécialisés dans les services hospitaliers et extra-hospitaliers. Rappelons que les travaux engagés avant la crise sanitaire sur le    
    Décret périnatalité risquent encore une fois de dégrader les conditions de travail dans les services de néonatalogie ;

  • La réingénierie de notre formation au niveau national et l’accès à un niveau Master, alors que les travaux ont débuté depuis plus de 10 ans ont été jusqu’à présent méprisés par le gouvernement ;

  • La valorisation d'un exercice spécifique, à la hauteur des compétences acquises en formation de spécialité. Le gouvernement souhaite renforcer "l'attractivité des carrières", mettre l'accent sur la prévention et sur les inégalités sociales. Qu'il prenne la mesure de ses propos et renforce une spécialité dont cela est le cœur de métier.   

  • A propos de l’ANPDE  Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique.     
Estelle Ledon
COVID-19, l'ANPDE s'interrese au vécu des étudiant(e)s Puériculteur(s)-trice(s)

Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19 , l’ANPDE s'intéresse au vécu des étudiants. La commission étudiante propose donc deux questionnaires (un pour les étudiants en promotion professionnelle, l'autre pour les autres étudiants) afin de relayer au mieux les différents les impacts que cela a pu avoir sur cette année de formation si singulière.

Nous vous remercions pour votre participation et votre mobilisation.
Vous avez jusqu'au 28 juin 2020 pour participer. 

Estelle Ledon
L'ANPDE participe à la conférence de Presse du groupe de professionnels infirmiers Duquesne de la Santé

Conférence de presse  ce mardi 09 juin 2020 à l’initiative du groupe #DuquesneDeLaSante dont fait partie l’ANPDE.

La profession unie dans sa diversité et ses spécificités pour faire entendre notre voix au Ségur de la santé.

Le président Charles Eury et la vice-présidente Emilie Ria, forces de proposition pour notre spécialité infirmière !

Estelle Ledon
L'ANPDE signataire du Communiqué de Presse du #Duquesne de la Santé

Finie cette mascarade de Ségur de la santé.

La parole doit être donnée à l'ensemble des professionnels de terrain qui connaissent le mieux leurs métiers et leurs attentes. Les entités représentatives des infirmiers sont les mieux placées pour le faire et demandent leur intégration immédiate au Comité Ségur !
C'est maintenant pour demain la Santé! 

Le communiqué de presse des 26 signataires ( Associations, Syndicats, Collectifs) c’est ici!


 

Estelle Ledon
Communiqué de Presse : L’ANPDE et le CEEPAME rassurent les étudiants puériculteurs sur la continuité de la formation et la diplomation

Paris, le 28 mai 2020 – La situation exceptionnelle engendrée par la crise du Covid 19
contraint les étudiant.e.s puéricultrices -teurs et les instituts de formation à vivre une fin d’année différente selon les régions.
Face à ces disparités se pose la question de la diplomation des étudiants et de la validation des épreuves du diplôme d’état. Des situations préoccupantes alors que les établissements de santé
auront nécessairement besoin des futurs professionnels issus de la promotion 2020. Les étudiants ont été nombreux à apporter leur soutien à la gestion de la crise sanitaire, appelés en renfort dans les unités de soins Covid, et s’interrogent sur l’organisation de la continuité de leur formation.

L’ANPDE et le CEEPAME souhaitent rassurer les étudiant.e.s sur ces différents points et leur assurer
que les instituts de formation et les écoles mettent tout en œuvre pour organiser la continuité de leur formation.
Les instituts de formation en charge de mettre en œuvre les moyens nécessaires

La crise du covid 19 a généré selon les régions une très grande disparité dans l’organisation des
formations.

Les instructions de la DGOS relayées par les ARS permettent la mise en œuvre de toutes les mesures
nécessaires afin de garantir la diplomation des étudiant.e.s. L’ANPDE et le CEEPAME seront vigilants à ce qu’aucun retard n’impacte la tenue des épreuves et la délivrance des diplômes. Par exemple, si
un stage spécifique ou l'AIMES (action d'intervention en matière d'éducation à la santé, une épreuve certifiante nécessaire pour le D.E.) n'a pas pu se faire ou seulement partiellement, un écrit complémentaire pourra être demandé. Ainsi, les épreuves telles que le mémoire ou les contrôles de connaissance subissent des aménagements différents selon les calendriers des instituts de formation.


Ne pas pénaliser les étudiant.e.s et l’offre de soins

Si des étudiants devaient rencontrer des difficultés particulières dans le cadre de leur poursuite de la
formation, ils sont invités à se rapprocher de l’ANPDE qui, avec le CEEPAME, mettront tout en œuvre afin qu’aucun étudiant ne soit pénalisé et ainsi garantir une équité à travers l’ensemble du territoire.

Une vigilance sur les problématiques des indemnités de stages
Les étudiant.es. puéricultrices-teurs ont été appelés en renfort du personnel soignant en tant qu’ infirmier.es diplomé.es et non en tant que stagiaires. Pour autant, dans certains cas, ils ont été intégrés dans les établissements sous le statut d’étudiant. Malheureusement, leur formation ne prévoit aucune indemnité de stage ou de déplacements, alors même qu’ils étaient en poste d’infirmier.es pendant la crise.

Cette problématique a été signalée auprès du ministère (DGOS) par l’ANPDE. La DGOS assure en
l’état ne pas avoir toutes les informations nécessaires à la formulation d’une réponse. Cependant, cette problématique a été entendue et les services du ministère assurent se rapprocher prochainement des associations afin de clarifier ces situations.

A propos de l’ANPDE
Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13
millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au
développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique.

Estelle Ledon
Communiqué de Presse : « Ségur de la santé », l’ANPDE déplore « encore » l’absence des organisations professionnelles infirmières

Communiqué de presse   « Ségur de la santé » L’ANPDE déplore « encore » l’absence des organisations professionnelles infirmières  

Paris, le 27 mai 2020 – Comme plus de 300 organisations, l’ANPDE était présente le 25 mai pour le lancement du Ségur de la santé où elle a pu entendre les objectifs affichés par le gouvernement pour des mesures fortes, profondes vis-à-vis des professionnels de santé et notamment des infirmiers. Des messages allant dans le sens des différents propos tenus par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. Pourtant, à l’issue de cette première réunion de lancement, aucune organisation professionnelle infirmière n’est représentée dans les deux groupes qui devront travailler sur l’avenir de notre système de santé et sur la partie revalorisation salariale

Lors de cette première réunion en visioconférence, les différents participants ne pouvaient prendre la parole ou exprimer de revendications. Par ailleurs, aucune information n’a été précisée sur la composition des groupes nationaux chargés de piloter cette réforme et sur les procédures permettant de participer aux futurs travaux.

S’il a été rappelé à plusieurs reprises la volonté d'entendre l'ensemble des organisations professionnelles, il est néanmoins regrettable de constater que la composition des groupes nationaux laisse totalement de côté les organisations professionnelles infirmières, et notamment les spécialisées. De toute évidence, les groupes ont été planifiés avant cette première réunion.

L'ANPDE ne peut que regretter la tournure que prend ce "Ségur de la Santé". Alors que notre spécialité est systématiquement mise de côté, que la question de la formation est méprisée par les gouvernements successifs depuis plus de 10 ans, que les conditions de travail se dégradent, il semble que ce soit le même fonctionnement qui ait été choisi par ce gouvernement une fois encore. Un gouvernement qui a pourtant répété à plusieurs reprises avoir tiré les enseignements de la crise en affichant une volonté de changement.

L’ANPDE demande:

  •  Que les organisations infirmières soient largement représentées au sein des groupes nationaux, et que celles qui ne le sont pas, soient consultées, écoutées et entendues. 

  • Une revalorisation des grilles salariales des IPDE, au même titre que l'ensemble de la profession infirmière, et de l'ensemble des corps de métier qui permette de faire fonctionner, sur le terrain, notre système de santé.

  • L’amélioration des quotas de professionnels spécialisés dans les services hospitaliers et extra-hospitaliers. Rappelons que les travaux engagés avant la crise sanitaire sur le décret périnatalité allaient encore une fois dégrader les conditions de travail dans les services de néonatalogie.

  • La réingénierie de notre formation au niveau national et l’accès à un niveau Master, alors que les travaux ont débuté depuis plus de 10 ans ont été jusqu’à présent méprisés par le gouvernement.

  • La valorisation d'un exercice spécifique, à la hauteur des compétences acquises en formation de spécialité. Le gouvernement souhaite renforcer "l'attractivité des carrières" et mettre l'accent sur la prévention, et sur les inégalités sociales. Qu'il prenne la mesure de ses propos et renforce une spécialité dont cela est le cœur de métier.

    Ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas là de revendications corporatistes. L'ANPDE soutient les revendications infirmières dans leur ensemble. Nous sommes certains que la valorisation des spécialités fait partie de l'amélioration de la qualité des prises en soin, des carrières, et de la reconnaissance de notre travail à tous les niveaux.

    Nous avons déjà pu adresser des contributions écrites, concrètes, et nous continuerons de le faire durant cette période.

    Nous appelons de nos vœux à travers les travaux qui s'engagent une réelle prise en considération de nos professions et des réponses à la hauteur des objectifs affichés par le gouvernement.

  A propos de l’ANPDE Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique

Estelle Ledon
Ségur de la Santé : ANPDE présente lors de la séance inaugurale du 25 mai 2020

 L'ANPDE, par la présence de son président C. Eury, était présente ce lundi 25 mai 2020 pour la séance inaugurale du Ségur de la Santé. Lors de cette séance en visioconférence, il a été précisé que les travaux seraient rapides puisque les contributions devront être rendues au plus tard fin juin, pour des conclusions attendues mi-juillet. Le Ministre des solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a pu rappeler l'importance de prendre en compte la prévention, les inégalités, ainsi que le déroulement des carrières, pour une réelle transformation du système de soins.

Les puéricultrices sont au cœur de ces sujets, et, l'ANPDE saura, durant ces travaux, les représenter avec force et conviction en collaboration avec l'ensemble des organisations représentatives du médico-social. Nous nous appuierons sur les retours des professionnels de terrain pour proposer des mesures concrètes et ambitieuses.

Nous souhaitons que cette nouvelle concertation soit à la mesure des enjeux affichés et aboutisse à de réelles avancées pour les professionnels et les usagers, pour les enfants et leurs familles. 

Estelle Ledon
Journée internationale des infirmières et infirmiers

En cette Journée internationale des infirmières et infirmiers, l'ANPDE remercie l'ensemble des infirmiers, quel que soit leur secteur d'exercice, pour leur engagement quotidien au service de la population.

Cet engagement prend aujourd'hui un sens particulier alors que la crise sanitaire liée au coronavirus ne nous a pas épargné, avec malheureusement plusieurs décès à déplorer dans notre profession. Nous souhaitons ainsi rendre hommage à ces soignants et à leur famille.

Restons tous mobilisés dans les semaines à venir comme nous avons su le faire jusqu'à présent, et soyons fiers de ce que nous représentons en cette journée particulière.

Estelle Ledon
Communiqué de presse : Endiguer le retard des vaccinations chez les enfants en s’appuyant sur Infirmier(e)s Puériculteurs(trices) Diplômé(e)s d’Etat (IPDE) pour éviter une crise après la crise

Communiqué

Communiqué de presse Endiguer le retard des vaccinations chez les enfants en s’appuyant sur Infirmier(e)s Puériculteurs(trices) Diplômé(e)s d’Etat (IPDE) pour éviter une crise après la crise!

Paris, le 04 mai 2020 – La Haute Autorité de santé, l’Académie de Médecine et Santé Publique France ont alerté sur la diminution significative de couverture vaccinale des enfants durant la période de confinement national. Le risque pour la population infantile est alors une recrudescence de cas de rougeole et d’infections bactériennes. Le déconfinement et le Covid-19 imposent d’adapter les calendriers de vaccinations et de rattraper le retard. Les IPDE sont un recours indéniable pour combler ce retard et apporter leur soutien à la médecine de ville.

L’IPDE en renfort pour réguler et libérer du temps médical

La crise sanitaire entraîne une baisse importante de la couverture vaccinale chez les jeunes enfants. Aujourd’hui, on note une baisse de 50 à 70 % pour les vaccins Rougeole-Oreillons-Rubéole, avec un risque majeur lors du déconfinement d’une recrudescence de ces maladies fréquentes. C’est un enjeu de santé publique de rattraper très rapidement les retards de vaccination des enfants. Actuellement, la diminution des consultations médicales de la population générale fait craindre, à la sortie du confinement, une reprise massive de consultations au sein des cabinets médicaux, en plus des enfants qui seront à vacciner. Pour anticiper cette situation, l’ANPDE rappelle que les IPDE possèdent toutes les compétences leur permettant de réaliser les actes vaccinaux, et ainsi venir en renfort des médecins pour réguler plus efficacement ce retard.  Dans un premier temps, il s’agit de réadapter les calendriers vaccinaux pour les enfants qui auraient manqué une primo-vaccination ou un rappel. Cette mission est initialement gérée par le médecin de l'enfant qui pourrait dorénavant l'orienter avec sa famille vers un IPDE qui réalisera les vaccinations et le suivi du calendrier. S’agissant des enfants dont le calendrier vaccinal est respecté, les IPDE doivent pouvoir vacciner directement, sans prescription médicale, et ainsi libérer du temps médical. Un protocole national de coopération pourrait être mis en œuvre rapidement en s’inspirant de ceux déjà existants (notamment à Mayotte).  A la sortie du confinement, il est indispensable d'anticiper sur la situation à venir, pour éviter un engorgement et une recrudescence de graves maladies infantiles.

Un enjeu de santé publique, un enjeu économique

Un enfant doit être à jour de ses vaccinations pour être admis en crèche, à l’école, en garderie ou toutes autres collectivités.  A partir du 11 mai, les parents qui devront réintégrer leurs lieux d’exercice professionnel et qui n’auront pu garantir la vaccination de leur enfant pourront être confrontés à un refus d'accueil de leur enfant en collectivité. Il est donc important de garantir à ces parents la possibilité de rester à leur domicile avec leur enfant, en les soutenant économiquement, et le rattrapage au plus vite des vaccinations infantiles. Le recours aux compétences des infirmier(e)s puéricultrices (teurs) permettra de réduire le temps d'attente pour la réalisation des vaccinations, d'apporter un soutien aux médecins, et de limiter la survenue d'une nouvelle crise sanitaire. Nous demandons de toute urgence au Ministère des Solidarités et de la Santé une prise de position. L’ANPDE reste disponible pour contribuer à la mise en œuvre de ces mesures.

A propos de l’ANPDE Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000   professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique. ~~

Estelle Ledon
Appel à candidatures pour le Conseil d'Administration de l'ANPDE, Délégués Régionaux : Bourgogne Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Hauts de France, Midi-Pyrénées

Vous souhaitez participer à la vie de l’ANPDE, travailler sur les différents projets et défendre votre spécialité ?

L’ANPDE lance un nouvel appel à candidatures pour compléter son conseil d’administration. 5 postes de Délégué Régional sont à pouvoir :

  • Le descriptif du poste de Délégué Régional. : ici

  • Les postes disponibles et modalités pour candidater : ici

  • Bulletin de candidature : ici

    Les candidatures sont à envoyer à : secretariat.general@anpde.asso.fr

    La secrétaire générale reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Postulez avant le 08  mai 2020!

 

Estelle Ledon
Les JNE 2020 sont reportées à Novembre

Communiqué de presse

Report des Journées Nationales d’études des Puéricultrices au mois de novembre 2020

Paris, le 6 avril 2020 – En raison de la crise sanitaire Covid 19, les 45èmes Journées Nationales d’Etudes des Puéricultrices initialement prévues du 17 au 19 juin 2020 à Lille sont reportées les 12, 13 et 14 novembre 2020.

Une décision responsable

En raison de la pandémie de Covid 19, le Conseil d’Administration de l’ANPDE a pris la décision de reporter ses Journées Nationales d’Etudes au mois de novembre. Elles se dérouleront comme prévu à Lille Grand palais du 12 au 14 novembre.

Rappelons que les Journées Nationales des puéricultrices rassemblent chaque année plus de 900 professionnels de santé de toute la France. Aussi, le Conseil d’Administration de l’association juge impératif le report d’une manifestation rassemblant sur un même lieu un tel nombre de personnes.

Par ailleurs, la gestion de la crise sanitaire nécessite la présence et la mobilisation de tous les personnels soignants dans leurs établissements respectifs. L’évolution de la crise ne nous autorise pas aujourd’hui d’envisager le maintien de ces journées et il serait irresponsable de solliciter le déplacement des personnels de santé. Il est également important pour l’ANPDE d’éviter les risques de contamination pour ces professionnels de santé indispensables pour le pays.

D’ores et déjà, le comité d’organisation de l’ANPDE se mobilise pour garantir l’ensemble du programme et la présence des différents intervenants.

Dans cette période de crise sans précédent, l’ANPDE souhaite féliciter et apporter son soutien à l’ensemble du personnel soignant pour leur engagement au quotidien. Un engagement et un professionnalisme qui permettront de surmonter cette crise.

A propos de l’ANPDE

Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique.


Communiqué de la plate-forme "Assurer l'avenir de la PMI" (2 avril 2020) : Pendant l'épidémie de Covid19 le service public de PMI répond toujours présent

Pendant l'épidémie de Covid19 le service public de PMI répond toujours présent

Dans le combat contre l’épidémie due au COVID 19 la mobilisation générale s’impose, à laquelle nous souscrivons pleinement.

Dans le contexte des mesures indispensables de confinement, de nombreuses familles, des femmes ou des jeunes ont pu penser que les activités de PMI et de planification familiale n'étaient plus accessibles.

Pourtant les actions de prévention et de santé publique comme la vaccination des nourrissons, la contraception d'urgence, le suivi de la grossesse, le soutien psychologique aux familles ainsi qu'aux professionnel.les accueillant les enfants... restent essentielles et la suspension de certaines de ces activités aurait des conséquences sérieuses en terme de morbidité ou d'atteintes lourdes à la santé physique ou psychique des enfants, des familles.

Si, dans les jours qui ont suivi la mise en place du confinement, certains départements ont réduit drastiquement leur offre de PMI, cette situation évolue désormais avec la mise en place progressive de plans de continuité des activités de PMI et de planification familiale, appuyés diversement selon les territoires sur les récentes préconisations ministérielles pour la continuité des missions de PMI (cf. la fiche ministérielle).

Notre message aux familles, aux femmes, aux adolescents : pendant l'épidémie de Covid19 le service public de PMI et de planification familiale (PEF) répond toujours présent !

Selon les départements, vous aurez notamment accès à certains des services suivants :

  • des consultations médicales pour la vaccination des nourrissons,

  • des consultations ou des liens téléphoniques par des puéricultrices pour les questions de santé et les préoccupations des parents après la naissance ou une hospitalisation du bébé,

  • des consultations par des sages-femmes ou des médecins pour le suivi de la grossesse,

  • des consultations pour la contraception d'urgence et dans certains départements pour des IVG médicamenteuses,

  • dans des cas particuliers des visites à domicile auprès de femmes enceintes ou de bébés,

  • selon les territoires, une écoute et un soutien psychologique par des psychologues de PMI, des conseils aux parents par des psychomotriciens,

  • dans nombre de départements les services de PMI restent à l'écoute et en conseil des professionnel.les de la petite enfance que ce soit en modes d'accueil collectif ou individuel.

Les professionnels de PMI-PEF entendent garder, autant que possible, le lien avec les bébés, les parents, les femmes, les adolescents.

Les publics habituels de la PMI ne doivent donc pas hésiter à prendre contact avec leur centre de PMI habituel, et en cas de fermeture à se rendre sur le site du conseil départemental pour identifier des interlocuteurs de PMI accessibles.