CONVOCATION ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE POUR LES ADHERENTS

Cher(e) adhérent(e),

Nous avons l’honneur de vous convier, en qualité de membre,

à l’assemblée générale ordinaire de l’ANPDE,

 qui se tiendra le 

Samedi 10 décembre 2022 à 10h00
En visioconférence
Connection avec le lien qui sera envoyé par mail

VOTRE CONVOCATION ICI

RAPPORT MORAL 2021 ICI

RAPPORT FINANCIER ICI

Estelle Ledon
ANPDE: Lettre ouverte des puéricultrices à Monsieur le Ministre de la santé et de la Prévention

Paris le 02 novembre 2022

 

LETTRE OUVERTE DES PUÉRICULTRICES

 

Monsieur le Ministre de la Santé et de la Prévention,

Monsieur François BRAUN,

Il aura fallu que l’hôpital traverse une énième crise, il aura fallu que les pédiatres, 5000 pédiatres, s’indignent, alertent et rendent publiques leurs inquiétudes face à un système de santé qui fait courir à nos enfants malades, aux plus vulnérables d’entre nous, des risques inconsidérés. Il aura fallu que nos médias, cette fois, se saisissent de ce message et s’en fassent le relais auprès de chacun de nos concitoyens. Il aura fallu que chaque français soit le témoin, par la radio, la télévision, les journaux ou même les réseaux sociaux de la gravité de ce que subissent ces enfants, de leur souffrance et de celle de toute leur famille, que chacun d’entre nous réalise « ce bébé pourrait être le mien ».

Aujourd’hui, enfin, le ministère de la santé annonce des premières mesures. Parmi elles, aujourd’hui, enfin, l’octroi de la prime de soins critiques aux infirmières puéricultrices travaillant dans ces services, levant ainsi une injustice signalée depuis la mise en place de cette prime.

L’ANPDE se réjouit de ces annonces, qu’elle salue au nom du corps professionnel des puéricultrices qu’elle représente et défend depuis plus de 70 ans.

Toutefois, Monsieur le Ministre, l’ANPDE reste mobilisée et attentive à la suite, dans l’intérêt de l’enfant et de sa famille. En effet, c’est tout le système de santé pédiatrique qui est à revoir et, en premier lieu, la place des infirmières puéricultrices doit être vraiment pensée.

Les infirmières puéricultrices sont, depuis la réforme de la formation infirmière en 2008, les seules professionnelles de santé paramédicales formées spécifiquement à la prise en soin de l’enfant. Or un enfant n’est pas un adulte en miniature mais bien un adulte en devenir. C’est une prise en charge globale en santé dont il a besoin, au-delà du traitement d’une pathologie ou de la réponse ponctuelle à un besoin identifié.

L’enfant doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine ; à cette fin, une aide et une protection spéciales doivent lui être assurées ainsi qu’à sa mère, notamment des soins prénatals et postnatals adéquats. L’enfant a droit à une alimentation, à un logement, à des loisirs et à des soins médicaux adéquats.” (Déclaration des Droits de l’Enfant - 20 novembre 1959 - principe 4).

Depuis 1945, les puéricultrices sont spécifiquement formées à cette prise en soins globale de l’enfant, dans son environnement, pour lui permettre de devenir un adulte épanoui, autonome et en bonne santé.

La dernière réforme de nos études date de 1983. Depuis 2009, au gré des élections et des nominations successives, et rythmées, les différents gouvernements, les différents ministres de la santé, ont fait travailler les puéricultrices à la réingénierie de leur formation. L’ANPDE s’est lancée à corps perdu dans ces travaux.

Que de promesses non tenues, que d’espoirs déçus.

Pourtant, les puéricultrices ont tenu bon et gardent le cap, dans l’intérêt supérieur, toujours, de l’enfant et de sa famille.

Nous sommes aujourd’hui la dernière spécialité infirmière non réformée. La seule non inscrite dans un double cursus hospitalo-universitaire de niveau master. La seule pourtant, à pouvoir prendre en soins tous les enfants dans leur environnement de manière exhaustive et optimale.

Les puéricultrices, sont partout où il y a des enfants : à l’hôpital d’abord, mais également au plus près des enfants et de leurs parents, dans les établissements d’accueil de jeunes enfants, les PMI où elles sont souvent le premier, voire le seul professionnel de santé à visiter les nouveau-nés après leur sortie de maternité mais aussi auprès des assistants maternels et familiaux qu’elles agréent, accompagnent et contrôlent. Elles sont aussi dans les établissements et services de protection de l’enfance, garantes de la qualité de l’accueil et de l’accompagnement. Elles sont également dans les instituts de formation, les écoles, Elles sont enfin à l’Éducation Nationale, pour laquelle elles n’existent pas vraiment puisqu’elles y sont recrutées comme des infirmières, ce qui revient à nier la plus-value de la spécialité. Les puéricultrices sont aujourd’hui, de plus en plus souvent, installées sous le statut de professionnel indépendant. Indépendant et pas libéral, Monsieur le Ministre, car aujourd’hui il n’existe pas de nomenclature spécifique pour cette profession. Elles ne peuvent pas s’installer en tant que puéricultrices libérales et vivre de leur travail, pourtant essentiel.

Les puéricultrices soignent, accompagnent et exécutent les prescriptions médicales, mais avant tout cela, les puéricultrices agissent en prévention primaire, auprès des enfants de tous âges et de leur famille. Cette prévention est essentielle, sans doute plus efficace que toutes les campagnes d’affichage des ARS, par exemple pour éviter le recours injustifié aux soins urgents.

Aujourd’hui, donc, Monsieur le Ministre, les puéricultrices attendent des mesures très concrètes pour la profession, dans l’intérêt des enfants et de leur famille, mais aussi de l’ensemble de notre système de santé :

●      La réingénierie de la formation et sa reconnaissance au grade master, assortie d’une possibilité de validation des acquis de l’expérience pour les professionnelles, sages-femmes et infirmières, justifiant d’une expérience professionnelle significative auprès d’enfants ;

●      Une nomenclature spécifique en lien avec les compétences propres de la profession, afin d’une part de permettre l’exercice libéral et d’autre part de mettre fin à la marchandisation de l’accompagnement et du soutien à la parentalité par des professionnels non qualifiés, qui se développe actuellement de manière exponentielle ;

●      L’inscription, dans le Code de la Santé Publique et le Code de l’Action Sociale et des Familles, d’un quota de puéricultrices dans tous les services et toutes les structures accueillant des enfants, quel que soit l’âge de ceux-ci, afin de garantir une réponse adaptée à leurs besoins fondamentaux. Le Défenseur des Droits souligne, dans son rapport Droits de l’Enfant en 2017, le besoin “d’encourager le développement de modules de formation aux urgences pédiatriques et d’assurer la présence dans les services d’un nombre suffisants de soignants spécifiquement formés à la prise en charge des enfants, notamment des puériculteurs et puéricultrices et des auxiliaires de puériculture.

●      L’obligation, pour les structures et les services accueillant des enfants, de faciliter l’accès à la formation professionnelle des infirmières et des sages-femmes qu’ils emploient, afin de leur permettre d’accéder au grade de puéricultrice et de répondre ainsi aux besoins spécifiques des enfants ;

●      L’association des instances représentatives des puéricultrices aux travaux en cours et à venir portant sur la pédiatrie et sur l’enfance de manière plus générale.

Vos annonces d’aujourd’hui, Monsieur le Ministre, vont dans le bon sens, mais le chemin est encore long pour garantir à chaque enfant une égalité d’accès à des soins de qualité et une reconnaissance et une prise en compte de ses besoins spécifiques.

L’ANPDE espère sincèrement être enfin entendue et prise en compte.

Estelle Ledon
Communiqué de presse : Vers une pratique avancée des infirmières puéricultrices ?

Paris, le 14 octobre 2022 -

Le 3 octobre, François Braun, Ministre de la Santé et de la Prévention, lançait le Conseil National de la Refondation en santé. A l’occasion de cette première échéance, le Ministre a annoncé plusieurs mesures phares, notamment le souhait « d’ouvrir plus largement le champ de compétences des Infirmiers de Pratique Avancée vers la prise en charge de la petite enfance ». Une ouverture qui, selon les professionnels de la santé des enfants, permettrait de répondre à 3 problématiques majeures de notre système de santé : attractivité, prévention et déserts médicaux. Les représentants des Infirmier·e·s Puériculteurs(trices) Diplômé·e·s d’Etat (IDPE) sont prêts !

Une réingénierie de la formation quasiment finalisée

L’ouverture vers une pratique avancée de la petite enfance est considérée comme une annonce forte et attendue des IPDE. Les représentants de la profession – CIP, ANPDE, CJSIP, SNPDE et SoRIP – ont entendu le signal et se disent d’ores et déjà en capacité de présenter des propositions quant à la formation afin d’amener la spécialité à un niveau de pratique avancée. En revanche, le vocable de « petite enfance » interroge / inquiète les associations représentatives des IPDE, qui privilégient quant à elles une approche globale de la prise en charge de l’enfant, de 0 à 18 ans. Pour garantir une prise en charge holistique, il est important de considérer l’enfant tout au long de son parcours de vie jusqu’à sa majorité.

Prévention et offre de soins

Pour le Ministre de la santé et de la prévention, "la prévention entre réellement dans le quotidien de tous les Français". Les IPDE s’inscrivent pleinement dans cette vision et rappellent que l’impact de la prévention et de la qualité des soins proposés à l’enfant d’aujourd’hui sera majeur pour l’adulte qu’il sera demain. Le rôle des IPDE prend tout son sens – et d’autant plus demain avec un champ de compétences élargi – pour soigner, guider et accompagner l’enfant et ses parents, dans une prise en soin parfois complexe. Il devient urgent de former davantage de professionnels et de revaloriser les professions de santé spécialisées auprès de l’enfant, comme l’ont démontré les derniers rapports du Haut conseil de la santé publique, de l’Inspection générale des affaires sociales ou encore de la Cour des comptes sur la santé de l’enfant.

Changer la donne

Aujourd’hui en France, nous remboursons les actes qui « réparent » (soignent), mais pas ceux qui évitent la survenue de troubles, induisant des prises en charge bien plus coûteuses que des actes de prévention. Rembourser une consultation de puéricultrice permettrait l’économie d’une admission aux urgences ou d’une hospitalisation.

L’enjeu du premier recours

Notre système de santé souffre aujourd’hui dans ses territoires, et notamment dans les bassins de vie ruraux, d’une pénurie et d’inégalités dans l’offre de soins. Avec la réingénierie de la formation d’infirmière puéricultrice, les professionnels spécialisés que sont les IPDE pourront intervenir en premier recours sur l’ensemble du territoire, concourir à l'évaluation de la santé de l'enfant et au dépistage des troubles du développement et de pathologies, permettant un repérage et une orientation précoces de l'enfant vers un médecin / spécialiste qui mettra en œuvre une prise en soins adaptée.

Attractivité

Lors de ce premier rendez-vous santé, il a été mis en exergue la problématique du manque d’attractivité des métiers de la santé. Les raisons et les solutions sont multiples. Néanmoins, offrir la possibilité à chaque professionnel de la santé de construire un projet de carrière évolutif, avec une vision s’intégrant dorénavant dans le cursus LMD (Licence/Master/Doctorat), représente inévitablement un levier d’attractivité.

 

A propos de l’ANPDE - Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice.

Contact presse :

Sébastien Devillers – Aurasi Communication

06 63 43 89 24

sdevil@aurasicommunication.com

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Deux infirmières puéricultrices primées pour leurs travaux de recherche en science infirmière

L’édition 2022 du Prix national de la Recherche en Sciences Infirmières de l'Université Sorbonne Paris Nord a récompensé hier soir quatre chercheuses ayant contribué de manière exceptionnelle à l’avancement des connaissances et au développement de la pratique infirmière par leurs travaux de recherche et leur diffusion.

Parmi elles, deux puéricultrices !

Nous félicitons chaleureusement ces 4 infirmières, et en particulier Stéphanie Thurillet pour son prix de la meilleure publication et Alexandra Usclade pour son prix du jeune chercheur.

En 9 ans, le travail de Stéphanie Thurillet a permis de créer et de valider une échelle d’auto-évaluation de la peur chez les enfants âgés de 4 à 12 ans. Si la douleur est souvent traitée, la peur du soin, particulièrement importante chez l’enfant, n’a que très peu été étudiée. Il s’agit de la première échelle de la peur.

Alexandra Usclade travaille quant à elle sur les gestes invasifs, courants en hospitalisation, même dans les services pédiatriques. Ils sont souvent difficiles, douloureux et anxiogènes pour les enfants hospitalisés, avec une éventuelle mémorisation de la douleur encore plus présente pour les enfants atteints de pathologies chroniques.

Les travaux de ces deux infirmières puéricultrices seront d'une aide précieuse dans l'exercice de toutes les infirmières puéricultrices et consœurs internationales, tout en donnant une visibilité essentielle à la spécificité de la prise en soin des enfants.

Encore bravo, et merci !


Thurillet S, Bahans C, Wood C et al. Psychometric properties of a self-assessment fear scale in children aged 4 to 12 years. Scary Scale. J Pediatr Nurs. 2022; 65:108-15.

Usclade A, Blanc N, Kohlmuller M et al. Infrared augmented reality device versus standard procedure for peripheral venous catheterisation in children less than 3 years old: a quasi‐experimental cluster randomised controlled trial. J Clin Nurs. 2022;31(11-12):1628-35.


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Guide d'accompagnement Référent Santé et Accueil Inclusif ( RSAI) rédigé par ANPDE

L”ANPDE est reconnaissante de la valorisation de l’expertise des puéricultrices et souhaite la meilleur entrée en fonction possible pour les référents santé et accueil inclusif. ce guide permettre d’être plus à l’aise dans votre prise de fonction et vos suggestions permettront de le faire évoluer au regard des observations que vous nous soumettrez”

Brigitte PREVOST, Présidente de l’association

Retrouvez les explications sur la page dédiée

Estelle Ledon
Communiqué de presse : L’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) diplomé(e)s et des Etudiants (ANPDE) et la Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) signent deux partenariats

Paris, le 31 mai 2022 –

La Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) et l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplomé(e)s et des Etudiants (ANPDE) ont signé deux partenariats afin d’œuvrer ensemble dans l’assistance à leurs adhérents au bénéfice de la qualité d’accueil des enfants.

Contexte

A compter du 1er septembre 2022, l’ensemble des crèches de France devront être dotées d’un référent santé et accueil inclusif (RSAI) qui aura notamment pour mission d’accompagner les professionnels de toutes les crèches et micro-crèches autant que nécessaire et devra veiller à l’élaboration de 4 protocoles :

1° Un protocole Situations d’urgence « détaillant les mesures à prendre dans les situations d'urgence et précisant les conditions et modalités du recours aux services d'aide médicale d'urgence »

2° Un protocole Hygiène et Santé « détaillant les mesures préventives d'hygiène générale et les mesures d'hygiène renforcées à prendre en cas de maladie contagieuse ou d'épidémie, ou toute autre situation dangereuse pour la santé »

3° Un protocole relatif à l’Administration de soins et traitements « détaillant les modalités de délivrance de soins spécifiques, occasionnels ou réguliers, le cas échéant avec le concours de professionnels médicaux ou paramédicaux extérieurs à la structure »

4° Un protocole Protection de l’enfance « détaillant les conduites à tenir et les mesures à prendre en cas de suspicion de maltraitance ou de situation présentant un danger pour l'enfant »

Guide du référent santé et accueil inclusif (RSAI)

Pour accompagner les IPDE dans cette mission de « référent santé et accueil inclusif », la Commission modes d’accueil de l’ANPDE a travaillé à l’élaboration d’un guide permettant d’appréhender efficacement cette nouvelle mission. Composé de quinze « fiches outils », ce guide apporte des réponses concrètes aux problématiques de terrain rencontrées au quotidien par les professionnels.

Un partenariat institutionnel pour accompagner la mise en place des Référents Santé et Accueil Inclusif dans les crèches

Un partenariat institutionnel entre l’ANPDE et la FFEC a été signé au bénéfice mutuel de leurs adhérents et in fine des enfants et des familles accueillis dans les crèches et micro-crèches. En outre, ce partenariat vise à favoriser et faciliter la co-construction des trames de protocoles pour les crèches et micro-crèches.

Ces trames seront conçues comme des outils de dialogue et de gain de temps afin que les futurs Référents Santé et Accueil Inclusifs puissent se concentrer sur les besoins spécifiques de chaque enfant, de chaque crèche et que les gestionnaires de crèches et micro-crèches puissent démontrer aux services de contrôles le plein respect de la nouvelle réglementation.

Un partenariat de confiance pour renforcer les liens entre les entreprises de crèches et micro-crèches adhérentes de la FFEC et les puéricultrices(teurs)

Alors que le secteur de la Petite Enfance est en grande pénurie de professionnels, l’ANPDE a choisi de faire bénéficier les adhérents de la FFEC d’un tarif préférentiel pour les entreprises de crèches et micro-crèches réservant un stand aux 47èmes Journées Nationales d’Etudes des Puéricultrices organisées les 15, 16 et 17 juin prochain à Angers.

Ces trois journées – avec un programme de qualité[1] – seront l’occasion pour les adhérents de l’ANPDE et de la FFEC de se rencontrer alors que l’ensemble des plus de 15 000 crèches et micro-crèches de France devront être dotées d’un référent Santé et Accueil Inclusif le 1er septembre 2022.

Pour le Président de la FFEC, Jérôme Obry : « ces partenariats sont l’occasion d’œuvrer ensemble au service des enfants accueillis dans les crèches de France, en alliant nos expertises en matière de soutien aux adhérents »

Pour la Présidente de l’ANPDE, Brigitte Prévost : « l’ANPDE défend l’intérêt supérieur des enfants afin d'offrir à tous les enfants un accueil qui répond aux exigences de la charte de qualité au sein des différents modes d’accueil, de prendre en compte la santé, la prévention et le droit à l‘enfant d’accéder à un accueil individualisé au sein d’une collectivité. Ce guide soutient les professionnels RSAI dans la prise de leur nouvelle fonction. 

A propos de l’ANDPE :

Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice.

A propos de la FFEC : chiffres actualisés au 1er janvier 2022

Créée en 2006, la Fédération Française des Entreprises de Crèches réunit les entreprises proposant des services d’accueil pour les jeunes enfants de moins de 6 ans. Avec 800 entreprises adhérentes représentant 2 300 établissements, soit plus de 57 000 places de crèches en France et employant 23 000 salariés, la FFEC a pour mission de promouvoir un développement de qualité des modes d'accueil collectifs de jeunes enfants par des entreprises privées. Dans l’intérêt de l’enfant et pour toujours répondre et surpasser les attentes des parents, la FFEC multiplie les démarches et les initiatives auprès des partenaires institutionnels et publics pour dynamiser la politique sociale du secteur et contribuer à la création et au maintien de structures d’accueil de qualité.

 
contact presse:

ANPDE : Sébastien Devillers – 06 63 43 89 24 – sdevil@aurasicommunication.com

FFEC : Elsa HERVY Déléguée générale 06 38 54 49 73 elsahervy@ff-entreprises-creches.com

Estelle Ledon
Communiqué de presse :Prime de soins critiques La DGOS toujours silencieuse face à la discrimination subie par certaines infirmières puéricultrices

La DGOS toujours silencieuse face à la discrimination subie par certaines infirmières puéricultrices

Paris, le 9 mai 2022 – L’ANPDE interpelle le nouveau gouvernement afin que soit régularisée la problématique des primes de soins critiques octroyées à l'ensemble des infirmiers travaillant en soins critiques. Le décret du 11 janvier 2022 fixe les modalités d’attribution de celle-ci et précise notamment les bénéficiaires dont font partie les infirmières puéricultrices (IPDE). Celle-ci vise à reconnaitre la haute technicité et la qualification du métier d’infirmier en soins critiques. Le 14 avril 2022, Madame Sonia de LA PROVOTÉ, Sénatrice, a transmis une question écrite au Ministère des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VERAN, (question écrite n° 27639) selon laquelle « les centres hospitaliers universitaires auraient eu pour consigne de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) d'exclure les infirmières puéricultrices de l'obtention de cette prime ». Une démarche qui semble discriminatoire et sans aucun élément objectif juridiquement. Malgré les mouvements sociaux et les requêtes formulées par l’ANPDE, ce dossier est laissé en suspens par la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS). 

Rappel du décret : 

Par Décret n°2022-19 du 10 janvier 2022, le gouvernement portait création d'une prime d'exercice en soins critiques pour les infirmiers en soins généraux et les cadres de santé au sein de la fonction publique hospitalière.

Selon les dispositions de l’article 2 du décret, le bénéfice de la prime est soumis à deux conditions cumulatives :

  1. Appartenir à l’un des corps suivants : 

• Les infirmiers régis par le décret du 30 novembre 1988 ; 

• Les infirmiers en soins généraux régis par le décret du 29 septembre 2010 ;

• Les cadres de santé régis par le décret du 31 décembre 2001 ; 

• Les cadres de santé paramédicaux régis par le décret du 26 décembre 2012. 

Plus précisément, au terme du décret n° 88-1077 du 30 novembre 1988, les infirmiers visés sont ceux appartenant à l’un des corps suivants : 

1° Le corps des infirmiers de bloc opératoire ; 

2° Le corps des infirmiers anesthésistes ;

3° Le corps des puéricultrices. 

2. Réaliser au moins la moitié du temps de travail dans les structures suivantes : 

- Au sein des unités de réanimation ; 

- Des unités de réanimation néonatale ;

- Des unités de soins intensifs ; 

- Des unités de néonatologie assurant des soins intensifs ;

- Des unités de surveillance continue des établissements publics de santé.

Des primes versées de manière discriminatoire

Pour autant et malgré la clarté du décret, la DGOS, incite les établissements d’exclure les IPDE de l’obtention de cette prime de soins critiques à laquelle ils ont pleinement droit. Certains établissements ont suivi les recommandations de la DGOS créant une iniquité selon les établissements et les territoires.

Le 10 avril 2022, l’ANPDE, par la voix de sa présidente, Brigitte Prévost, interpellait la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) afin d’obtenir un éclairage sur cette volonté délibérée de ne pas octroyer la prime aux IPDE. A l’approche des échéances électorales, aucune réponse n’a été formulée par la DGOS. 

L’ANPDE et l’ensemble des IPDE demandent que la DGOS respecte le décret, le fasse respecter et attribue de manière rétroactive la prime de soins critiques pour les IPDE

Brigitte Prévost – Présidente- ANPDE

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Sébastien Devillers – Aurasi Communication

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Estelle Ledon
Communiqué de presse : la colère gronde chez les infirmières puéricultrices exerçant à l’hôpital

La colère gronde chez les infirmières puéricultrices à l’hôpital 


Paris, le 7 mars 2022 – Manque de connaissance de la profession, manque de considération de leurs compétences, manque de reconnaissance salariale… les puéricultrices sont à bout !

Déjà mise à l’écart dans l’attribution de la nouvelle bonification indiciaire, aujourd’hui c’est au tour de la prime d’exercice en soins critiques !

En effet, la lecture des textes de loi laisserait place à une interprétation pour certains employeurs.

Les infirmières puéricultrices sont des infirmières spécialisées ! 

Concernant la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI), la loi indique  que les « agents nommés dans le corps des infirmiers diplômés d'Etat ou nommés infirmiers en soins généraux dans les deux premiers grades du corps des infirmiers en soins généraux et spécialisés de la fonction publique hospitalière régi par le décret n° 2010-1139 du 29 septembre 2010 ou nommés dans le corps des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture et le corps des accompagnants éducatifs et sociaux, et affectés dans les services de néonatalogie : 13 points majorés »

A cet égard, les infirmières puéricultrices sont bien des infirmières spécialisées et ont donc droit à cette NBI ! Cependant, rares sont les hôpitaux qui accordent cette NBI aux puéricultrices ! Des CHU ont pris le parti de verser cette prime à tous les infirmiers/infirmières et IPDE en service de réanimation pédiatrique, service de néonatologie et services de soins intensifs néonataux. 

Les IBODE, confrontés à la même problématique, ont eu gain de cause. C’est au tour des puéricultrices ! 

Comme si cela ne suffisait pas, nous devons maintenant nous battre pour la prime d’exercice en soins critiques. 

Le décret n° 2022-19 du 10 janvier 2022 stipule entre autres « bénéficient de la prime d'exercice en soins critiques, dans les conditions définies par le présent décret, les fonctionnaires titulaires et stagiaires énumérés ci-après :

1° Les infirmiers régis par le décret du 30 novembre 1988 susvisé » - Hors l’article 1 de ce dernier décret englobe le corps des puéricultrices ! 

L’ANPDE appelle toutes les puéricultrices à se rapprocher de tous les syndicats habilités à négocier les prérogatives salariales.

Mettons fin à cette injustice !

Il est temps de faire les comptes !  Continuons à nous faire entendre.

Brigitte Prévost – Présidente- ANPDE

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Références –

Décret n°88-1077 du 30 novembre 1988 portant statuts particuliers des personnels infirmiers de la fonction publique hospitalière

Décret n°97-120 du 5 février 1997 portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains personnels de la fonction publique hospitalière

Décret n° 2010-1139 du 29 septembre 2010 portant statut particulier du corps des infirmiers en soins généraux et spécialisés de la fonction publique hospitalière

Décret n° 2022-19 du 10 janvier 2022 portant création d'une prime d'exercice en soins critiques pour les infirmiers en soins généraux et les cadres de santé au sein de la fonction publique hospitalière

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Estelle Ledon
Communiqué de presse ANPDE : Vaccination COVID des 5-11 ans, les infirmières puéricultrices en première ligne

Paris, le 15 février 2022

Suite aux recommandations du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) et de la Haute Autorité de santé (HAS), depuis le 22 décembre 2021, la vaccination anti-covid est accessible aux enfants de 5 à 11 ans. Cette classe d’âge est aujourd’hui celle qui a le plus fort taux d’incidence. Face à la contagiosité du variant Omicron, le Ministère des solidarités et de la santé intensifie ses messages pour inciter à la vaccination contre la Covid 19. L’arrêté du 26 janvier 2022 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021, autorise de nouvelles catégories de professionnels de santé, dont la profession infirmière, à prescrire et à administrer le vaccin pédiatrique contre la Covid-19. L’ANPDE rappelle que vacciner un enfant n’est jamais un acte anodin, et que les Infirmières Puéricultrices Diplômées d’Etat (IPDE) mobilisent leurs compétences pour garantir la vaccination des plus jeunes.

Vacciner un enfant n’est pas un acte anodin !

La pandémie que nous vivons n’aura rien épargné aux enfants. Un portfolio de fiches techniques du ministère “vaccination anti covid des enfants de 5 à 11ans”, c’est bien, un.e puériculteur.trice, c’est mieux !

L’enfant n’est pas un petit adulte !

Depuis le début de la campagne de vaccination, les adultes se posent des questions, ils ont besoin de comprendre et ressentent le besoin d’être rassurés. Pourquoi en serait-il autrement pour les enfants ? Les questions sont différentes, les priorités sont autres et pour autant l’enfant a besoin d’être écouté, entendu et accompagné, au regard de ses capacités de discernement.

Un des principaux droits de l’enfant est le celui d’être soigné(e) et de bénéficier de soins et de traitement adaptés à son âge. Pour cela, il est indispensable que les soignant.e.s aient acquis des connaissances sur l’enfant, ses besoins et ses étapes de développement. L’ANPDE rappelle donc une nouvelle fois que, depuis 2009, les infirmiers sont formés exclusivement aux soins des adultes, le cursus ne comprenant aucun module de pédiatrie.

Les infirmières puéricultrices (infirmières spécialisées en pédiatrie, rappelons-le) jouent donc un rôle essentiel dans la vaccination actuellement.

En ville, en PMI… Une présence des IPDE sur l’ensemble du territoire pour garantir une couverture vaccinale des enfants

L’ANPDE précise que les Infirmières Puéricultrices Diplômées d’Etat accompagnent déjà les familles pour l’ensemble des vaccinations de leur enfant, que ce soit dans les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) ou en exercice libéral. Les IPDE permettent une prise en soin holistique lors de la vaccination des enfants. Elles les accompagnent en les rassurant, en les aidant à comprendre les différentes étapes de ce geste.

L’ANPDE encourage les parents à faire appel à des infirmières puéricultrices pour la vaccination de leur enfant, et demande expressément aux centres de vaccination pédiatriques d’employer des IPDE. Elle enjoint également le Ministère des solidarités et de la santé à mentionner à l’avenir les IPDE comme soignants ressources dans la mise en œuvre de vaccination des enfants.


Brigitte Prévost – Présidente- ANPDE

06 65 29 53 16

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Estelle Ledon
Communiqué de presse: - Présidentielles - La profession infirmière, les spécialités, la formation et les étudiants lancent la semaine de la santé

Paris, le 25 janvier 2022 – Dans le cadre des prochaines élections présidentielles qui se dérouleront les  10 et 24 avril prochains, L’ANFIIDE, l’ANPDE, le CEFIEC, la FNESI et l’UNAIBODE/SNIBO invitent le 10  mars 2022, les candidats à la Présidence de la République. Ces derniers viendront présenter leur  programme concernant l’évolution du système de santé de demain et notamment sur la profession  infirmière. Cette journée avec les présidentiables se déroulera dans un studio TV et sera retransmise en  direct sur YouTube. (ici)

Pourquoi la semaine de la santé ? 

Parce que c’est une priorité majeure des Français, les associations organisatrices proposent la « Semaine de la  santé » du 10 au 17 mars. Les candidats auront l’occasion de venir exprimer leurs engagements sur le système  de soins. Le premier évènement se déroulera le jeudi 10 mars et traitera principalement des sujets liés à l’avenir  de la profession infirmière.  

En effet, la crise que nous vivons depuis deux ans a renforcé les problématiques déjà connues du système de  santé. Gageons qu’elles seront également au cœur des campagnes des candidats. Une récente enquête* révèle  que 96% des étudiants infirmiers sont fiers de leur futur métier alors que seul un tiers se disent confiants dans  l’avenir du système de santé. 

Acteurs et témoins essentiels dans la gestion de la pandémie à l’hôpital comme à la ville, les soignants,  notamment la profession infirmière, veulent être entendus sur leurs problématiques de terrain rencontrées au  quotidien. 

Un changement de paradigme nécessaire ? 

L’avenir du système de santé doit nécessairement se construire avec l’ensemble des acteurs qui le composent  et inévitablement en considérant ceux du terrain. Dès lors, quelles préconisations sont envisagées pour faire  évoluer un système qui tend à montrer ces limites face à la crise ? Quelles solutions pour endiguer les  problématiques de ressources humaines ? Comment lutter contre le désintérêt des métiers de la santé, contre  les abandons de postes et de formation ? Quelles sont leurs visions quant au défi de l’attractivité des métiers de  la santé. Autant de questions légitimes que la profession souhaite aborder avec les candidats.

Une organisation 

Le jeudi 10 mars, les candidats sont conviés à venir s’exprimer sur un temps imparti, avec les président(e)s des  associations organisatrices. Les échanges seront accessibles à tous et en direct via les chaînes YouTube des  associations. 

En considérant la profession dans son ensemble avec les spécialités, la formation et les acteurs des instituts et les étudiants, il est indéniable que les candidats sauront porter un intérêt particulier à cette invitation. 

*Enquête : « Crise Covid-19 : quelles évolutions de la perception de leur métier et attentes pour l’avenir des étudiants en santé », Enquête FHF, FNESI et CEFIEC 

ANFIIDE : Association Nationale Française des Infirmières et Infirmiers Diplômés et des Etudiants 

ANPDE : Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants 

FNESI : Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers 

CEFIEC: Comité d’Entente des Formations Infirmières et Cadres 

UNAIBODE/SNIBO : L’Union Nationale des Associations d’Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d’Etat, Syndicat National des Infirmiers d Bloc


Sébastien Devillers

  Aurasi communication 

06 63 43 89 24  



Estelle Ledon
Communiqué de presse : les infirmière(ier) s puéricultrices (teurs) attendent la concrétisation des annonces de M. Olivier Véran

Communiqué de presse

Des avancées marquantes pour la profession d’infirmière puéricultrice.

Réingénierie de la formation, Diplôme d’Etat en 2 ans, grade Master, 

nomenclature d’actes.  

Paris, le 24 janvier 2022 Dans le cadre du rapport IGAS « Trajectoires pour de nouveaux partages de compétences entre professionnels de santé », le Ministre des Solidarités et de la Santé et le secrétaire d’Etat en charge de l’enfance et des familles ont souhaité entendre et échanger avec les représentants des Infirmières Puéricultrices Diplômées d’Etat (IPDE) pour proposer des évolutions importantes. L’ANPDE, le CEEPAME, le CIP, le CJSIP et la SoRIP, présents à cette réunion, se félicitent des propositions formulées par Olivier Véran et Adrien Taquet. Réingénierie de la formation en deux ans, grade Master et nomenclature d’actes pour favoriser le développement des infirmières puéricultrices en ville, sont les messages forts émis lors de cet échange. Pour l’ensemble des propositions, précisons le soutien du CNP de Pédiatrie et des organisations syndicales. Adrien Taquet reconnaît aux IPDE leur place prépondérante dans l’accompagnement des enfants et des familles au cours des 1000 premiers jours.

Pratique avancée et grade Master pour les IPDE

Olivier Véran a rappelé que le développement de la pratique avancée est une priorité et reste un levier indispensable pour décloisonner notre système de soins. S’agissant de la pratique avancée pour les IPDE, le Ministre souhaite que des compétences à caractère médical soient identifiées et intégrées dans un référentiel de compétences actualisé. Le référentiel de formation devrait inclure une formation en sémiologie clinique articulée avec le Diplôme d'Études Spécialisées (DES) de pédiatrie. 

Le Ministre a reconnu que le programme de formation n’est plus adapté et qu’il doit être mis en conformité avec les évolutions du métier et les nouvelles règles de certification. Une évolution qui mènera vers l’inscription LMD, le développement de la mission recherche en sciences infirmières et à la VAE (validation des acquis de l’expérience). Les travaux devront débuter au cours du deuxième semestre 2022. Les études seront sanctionnées par un diplôme d’État et un grade master délivré par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le ministère lance une « feuille de route pédiatrie » pour améliorer l’offre de soins aux enfants et leur famille. Les organisations représentatives des 22 000 IPDE en France attendent maintenant la concrétisation de cette feuille de route et demandent à être associées aux travaux. 


Nomenclature d’actes pour un déploiement de l’offre de ville pour les IPDE

Olivier Véran souhaite une installation des puéricultrices dans l’offre de soins de ville. L’objectif est d’apporter une réponse à la désertification médicale et garantir une offre de service complémentaire en matière de santé sur les territoires. Le Ministre souhaite que les médecins et les pédiatres de ville s’appuient sur les IPDE dans le cadre d’un exercice coordonné. Le travail sur une nomenclature d’actes est prévu dès 2022 en collaboration avec la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Assurance Maladie. 

Le ministre affirme son engagement pour une rénovation de la formation concernant les activités, le développement des compétences, en faveur de l’autonomie des puéricultrices et puériculteurs dans le cadre de la feuille de route pédiatrie et l'offre de soins aux familles.

Adrien Taquet évoque une réforme structurante, à des fins de l'ouverture de l'exercice en libéral, d'un exercice coordonné en ville au sein des maisons de santé, centres de santé avec les médecins généralistes et spécialisés, il évoque une offre nouvelle en médecine scolaire pour la santé des enfants en général.


Les organisations représentatives des 22000 IPDE de France approuvent ces propositions et sont disposées à contribuer activement aux travaux de la feuille de route et aux réformes qui en découleront. 


Pour l’ANPDE : Brigitte Prévost - Présidente de l’Association Nationale des Puéricultrices et des Étudiants. 

Pour le CEEPAME : Guylaine Babchia- Présidente du Comité d’Entente des Écoles  Préparant Aux Métiers de l’Enfance

Pour le CIP : Charles Eury - Président du Collège des Infirmièr(e)s Puéricultrices(teurs)

Pour le CJSIP : Katia Saby - Présidente du Collectif "Je Suis Infirmière Puéricultrice"

Pour la SoRiP: Elisa Guises - Présidente de la Société de Recherche des Infirmières Puéricultrices


Estelle Ledon
JNE ANPDE 2022 à Angers : appel à candidatures pour les sessions parallèles et animation d'ateliers

Osez !!!

L'ANPDE lance ses appels à communication pour les JNE 2022

concernant le prix poster, les ateliers et les sessions parallèles.

VOUS SOUHAITEZ PARTAGER UN SUJET LORS DES 47ÈMES JOURNÉES NATIONALES D'ETUDES QUI SE TIENDRONT LES 15, 16 ET 17 JUIN 2022 ?

Alors, c'est le moment ! Retrouvez les informations pratiques et la marche à suivre dans les documents joints.

Toute l'équipe des JNE se fera un plaisir de vous accueillir au centre des congrès d'Angers !

Posters JNE2022 -informations sur cette page

Ateliers JNE2022 - Appel à candidature pour animer un Atelier c’est ICI

Sessions parallèles JNE2022 - Appel à candidature c’est ICI


Estelle Ledon
Appel à candidatures pour le Conseil d'Administration de l'ANPDE, 2 Délégués Régionaux : Ile de France et Bourgogne France Comté

Vous souhaitez vous investir et participer à la vie de l’ANPDE, travailler sur les différents projets et défendre votre spécialité, dynamiser votre région ?

L’ANPDE lance un nouvel appel à candidatures pour compléter son conseil d’administration.  2 postes de Délégué Régional et d’un suppléant par région sont à pouvoir :

  • Le descriptif du poste de Délégué Régional : ici

  • Les postes disponibles et modalités pour candidater : ici

  • Bulletin de candidature : ici

    Les candidatures sont à envoyer à : secretariat.general@anpde.asso.fr

    La secrétaire générale reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Postulez avant le 22 janvier 2022 !

Estelle Ledon
Communiqué de presse: la profession infirmière, les spécialités et la formation s’invitent dans la course aux Présidentielles

La profession infirmière, les spécialités et la formation s’invitent dans la course aux Présidentielles

Paris, le 4 janvier 2022 –

Dans le cadre des prochaines élections présidentielles qui se dérouleront les 10 et 24 avril prochains, L’ANFIIDE, l’ANPDE, le CEFIEC, et l’UNAIBODE/SNIBO invitent le 10 mars 2022, les candidats à la Présidence de la République. Ces derniers viendront présenter leur programme concernant l’évolution du système de santé de demain. Cette journée avec les présidentiables se déroulera dans un studio TV. Elle sera retransmise en direct et accessible à tous, via les chaînes YouTube des associations de professionnels.

Feuille de route

Avec la crise que nous vivons depuis deux ans, l’une des préoccupations principales des français sera inévitablement la santé. Gageons qu’elle sera également au cœur des campagnes des candidats. Une récente enquête* révèle que 96% des étudiants infirmiers sont fiers de leur futur métier alors que seul un tiers se disent confiants dans l’avenir du système de santé.

Acteurs et témoins essentiels dans la gestion de la pandémie à l’hôpital comme à la ville, les soignants, notamment la profession infirmière, veulent être entendus s’agissant des problématiques de terrain rencontrées au quotidien. 

Un changement de paradigme nécessaire ?

L’avenir du système de santé doit nécessairement se construire avec l’ensemble des acteurs qui le composent et inévitablement en considérant ceux du terrain. Dès lors, quelles préconisations sont envisagées pour faire évoluer un système qui tend à montrer ces limites face à la crise ? Quelles solutions pour endiguer les problématiques de ressources humaines ? Comment lutter contre le désintérêt des métiers de la santé, contre les abandons de postes et de formation ? Quelles sont leurs visions quant au défi de l’attractivité des métiers de la santé. Autant de questions légitimes que la profession souhaite aborder avec les candidats.


Une organisation

Le jeudi 10 mars, les candidats sont conviés à venir s’exprimer sur un temps imparti, avec les président.e.s des associations organisatrices. Les échanges seront accessibles à tous et en direct via les chaînes YouTube des associations. 


Brigitte Lecointre - ANFIIDE

Brigitte Prévost – ANPDE

Michèle Appelshaeuser – CEFIEC

Magali Delhoste - UNAIBODE

Olivier Wacrenier - SNIBO


Contact Presse : Sébastien Devillers, Aurasi communication

06 63 43 89 24 

sdevil@aurasicommunication.com


Estelle Ledon
Mode d'accueils du jeune enfant : FAQ NORMA 13.12.21

Mode d'accueils du jeune enfant : FAQ NORMA 13.12.21 par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) du Ministère des solidarités et de la santé.

Première foire aux questions relative à la réforme des services aux familles concernant les modes d’accueil. Ce document sera complété ultérieurement par d’autres supports d’information.

ActuEstelle Ledon
"PÉTITION NATIONALE : Prendre les mesures efficaces pour sauver la PMI"

La plateforme “ Assurer l’avenir de la
Protection Maternelle et Infantile
” à laquelle l’ANPDE contribue activement, a lancé une pétition concernant le projet de loi sur la protection des enfants qui sera réexaminé au sénat mi décembre.

vous pouvez la consulter en cliquant sur le lien : PÉTITION NATIONALE : Prendre les mesures efficaces pour sauver la (...) - Assurer l'avenir de la Protection Maternelle et Infantile (assureravenirpmi.org)

La signer, c’est défendre la PMI mais aussi montrer aux politiciens à qui elle sera adressée, la capacité de mobilisation des puéricultrices et puériculteurs ….

A diffuser !

Estelle Ledon